La notion d'énergie, le "ki" de Aïkido ou de Taïkido, est la cohérence de toutes les pratiques orientales
Dans l'aïkido, dans la médecine orientale, et dans toute pratique orientale on peut dire que tout est énergie.
Un être humain est vivant lorsque son "ki", ou "tchi" pour les Chinois, "prâna" pour les Hindous, circule librement et harmonieusement dans son corps. Toute entrave à la circulation de cette énergie est le début des problèmes.
Quels sont les aspects de cette énergie vitale appelée "ki" ?
Quand cette énergie vitale circule de manière fluide dans notre corps nous sommes en bonne santé, ou plus exactement nous sommes adaptés. La maladie n'est qu'une désadaptation pour les orientaux. Il n'y a pas d'état de bonne santé et d'état malade, cette différence est une absurdité pour un oriental alors qu'elle est normale dans la pensée d'un occidental.
Si l'énergie (autrement dit le « Ki ») est entravé, circule mal, voir est bloqué, on aura donc des espèces de nœuds énergétiques, ou des accumulations à certains endroits de stases énergétiques – par exemple un kyste , une verrue, etc. Certains organes ou viscères sont donc bien moins alimentés qu'ils ne le devraient.
Ces déséquilibres se manifestent par des blocages dans le corps, des douleurs qui avec le temps créent les divers symptômes de maladies.
Ce qui explique que pour un même symptôme, par exemple un mal de gorge, l'origine du problème peut-être diverse : d'où des traitements divers pour ce même symptôme. Il n'y a pas le mal de gorge ou l'angine, mais des angines.
Le taïkido : une vision de nous-mêmes au travers de deux cultures complètement différentes, les deux faces d'une même chose
C'est là la notion bien comprise de yin-yang . A condition toutefois de ne pas commettre l'erreur habituelle des incompétents, celle d'introduire des notions occidentales dans des pratiques orientales car cela s'appelle de la pollution, et la pollution ne donne rien de bon.
La pratique de "misogi" (enlever ce qui ne sert à rien et garder juste le nécessaire) que connaissent bien les pratiquants d'aïkido est essentielle : toute la pratique est basée là-dessus. Le non-faire… Alors que les pratiques occidentales basées sur le capitalisme sont de vous enrichir, ajouter des choses en plus, épuiser les ressources gratuitement dans un grand gaspillage.
On est donc très loin de la vision occidentale mécaniste
Ceci s'explique très facilement : les occidentaux ont fondé leur approche de l'étude de l'humain et de son corps sur l'étude du cadavre. Pour les orientaux, un cadavre n'est pas un être vivant donc il ne peut en rien intéresser le vivant : ils se sont donc passionnés pendant des millénaires pour l'étude du vivant et non pas du cadavre.
On ne pratique pas le TAÏKIDO par intérêt mais pour se retrouver soi-même
C'est donc une pratique sur-mesure et adaptée à chaque individu qui résoudra le problème définitivement, et non pas de lutter contre les symptômes ou de les faire taire.
Si vous vous tapez sur la tête avec un marteau vous avez mal au crâne : c'est le symptôme. Si vous prenez une aspirine, du paracétamol ou je ne sais quoi cela vous soulagera peut-être mais la véritable guérison est d'arrêter de se taper sur la tête avec un marteau. C'est ce qu'on ne fait jamais dans la médecine occidentale.
Même en cas de maladie grave, jamais nous ne remettons en cause notre art de vivre pour le changer. Donc de bonnes raisons d'aller consulter des spécialistes, et de bonnes raisons de ne jamais en sortir guéri puisqu'on se contente de faire taire les symptômes avec des calmants et autres anti-inflammatoires aux effets secondaires terribles pour la santé.
Une pratique physique basée sur l'écoulement du "Ki"
Le pratiquant d'aïkido par exemple, lorsqu'il fait un geste, mobilise sa respiration, exécute une technique, etc, imagine toujours que l'énergie de l'air (kokyu) accumulée dans le seika tenden (où cette énergie comburante s'associe avec l'énergie de l'alimentation) va circuler dans tous les membres, en imaginant que ce courant du Ki les traverse et va très loin à l'extérieur du corps. Ce qui donne l'exercice du "bras impliable", bien connu des pratiquants d'aïkido...
L'aïkido est donc un exercice de circulation du Qi dans le corps, quel que soit le mouvement ou la technique. Un pratiquant d'aïkido fait circuler son énergie dans son corps en permanence. Une technique sans "ki" ou sans "kokyu-ryoku" n'est pas de l'aïkido mais une pale imitation, un champagne sans bulles...
Comme le font les gens malades qui pratiquent le qi-gong : "gong" signifie "travail", "qi-gong" se traduit littéralement par "faire travailler son qi" (c'est-à-dire son "ki"). C'est ce que font les pratiquants d'aïkido en permanence.
C'est pourquoi ils n'ont aucune raison d'aller chercher ailleurs (que ce soit dans le qi-gong, le yoga ou le taï-chi) ce qu'ils font en permanence dans le moindre exercice d'aïkido, et qui est l'essence même de la pratique. Un aspect que l'on retrouve sous le terme générique de Taïkido et qui devrait normalement constituer la culture martiale de tout pratiquant d'art martial japonais, la base des seifuku, kwatsu, etc... Avoir un corps en très bon état est essentiel, notamment pour un pratiquants de Budo pour qui se préserver physiquement fait partie des prérequis.
L'aspect mental et philosophique étant assuré par les religions (zen et shinto).
Comme on le voit, un vrai Budo, autrement dit un vrai art martial, comprend une dimension énergétique, une dimension physique et technique, mais c'est aussi tout un art de vivre et une philosophie, soit une formation très complète.
On voit donc la nullité de ceux qui ne se préoccupent que de certains aspects purement techniques martiaux, sans même les maîtriser d'ailleurs. Ce qui est compréhensible pour un débutant mais pas pour ceux qui prétendent enseigner ces arts.
Le Budo (la "voie martiale") a pour but l'élévation de l'homme : c'est le sens de « do »
Et non pas de s'en tenir uniquement à pratiquer des listings de mouvements de self-défense pour savoir qui aura le plus gros grade dan, qui sera le champion, qui sera le meilleur, le plus fort... S'intéresser à des pratiques comme le taïkido est aussi un signe de maturité...
Savoir qui pisse le plus loin est un jeu que pratiquent les enfants entre cinq et dix ans, ceux qui le font encore étant adultes sont restés bloqués à cet âge là. 80 % des pratiquants d'arts martiaux ne s'intéressent qu'aux techniques et non pas à l'objectif de leur pratique qui est le" do", celui de l'aïkido par exemple.
L'aïkido est donc un travail du "ki". Dans la pratique très peu de professeurs d'aïkido sont d'ailleurs capables d'expliquer ce concept. On a parfois droit à des délires qui sont plus proches de Goldorak et des bandes dessinées que de l'aïkido, pour beaucoup d'ailleurs le sujet est complètement ignoré. Il s'agit juste d'un écran de fumée pour masquer l'ignorance d'un terme que l'on rencontre çà et là, il suffit de poser quelques questions pour s'apercevoir de cette ignorance chez ceux qui en parlent. Alors qu'ils sont sensés le pratiquer et l'enseigner aux sempais et professeurs...
La loi des vingt quatre-vingt de Vilfredo Samozo surnommé le conte de Pareto...
L'aïkido, le taïkido, sont des pratiques qui consistent à mobiliser, renforcer et accroître le flux énergétique dans le corps
Pour les orientaux – à l'inverse de notre conception médicale occidentale – il n'y a pas le corps d'un côté et l'esprit de l'autre, ce serait une absurdité. A fortiori il n'y a donc pas des médecins du corps et des psychologues chargés de l'esprit.
Pour eux il y a d'abord le corps, puis vient l'esprit : un esprit désincarné ne serait qu'un fantôme… Ce corps est divisé en une douzaine de couches plus ou moins profondes, l'esprit étant la couche la moins matérialisée et la plus subtile, la plus profonde.
D'un point de vue médecine orientale chaque viscère et organe gère une certaine forme de psychisme. Des troubles psychiques indiquent donc que des organes ne font pas leur travail correctement. Le "Ki" étant bloqué (empêché de circuler) ou à l'inverse trop abondant (en saturation, stasé dans ses couches). Le traitement consistant, à l'aide de diverses outils, de rétablir une circulation correcte et harmonieuse.
Vous trouverez dans les pages de nos sites des schémas des principaux "méridiens", qui soit dit en passant est un terme impropre. En effet le mot "méridien" désigne une ligne imaginaire sans réalité, alors que les circuits qui véhiculent le "qi" dans le corps existent. Ceci est vérifié chez tous les malades en permanence depuis des millénaires : les thérapeutes orientaux n'ont pas d'autre but que de faire circuler cette énergie correctement et les effets parfois miraculeux sur certains symptômes témoignent de la réalité de ces "méridiens" d'énergie. Même si celle-ci ne se matérialise pas physiquement comme une veine, une artère, etc...
Le "ki" circule dans différentes couches du corps
Une douzaine. A chaque couche correspond un trajet différent, des symptômes et manifestations énergétiques différentes, des traitements différents pour rééquilibrer cette énergie, en fonction de l'homme dans son milieu. C'est à dire notamment suivant la saison, l'heure, où les traitements seront alors différents.
Vous allez me dire c'est une vue de l'esprit, une superstition, une croyance. Il suffit de voir le résultat en aïkido quand le geste est adapté : l'efficacité quasi miraculeuse de la chose est souvent instantanée.
Les sages du passé utilisaient cette image : « comme un jour d'orage, lorsque les nuages menaçants se dispersent rapidement alors le soleil apparaît et avec lui un temps calme, radieux et apaisé… »
Une blessure ou une douleur sur un de ces circuits (méridiens des acupuncteurs) peut bloquer le passage de l’énergie et ainsi affecter une des couches énergétiques du corps, ce qui est très courant dans une pratique martiale par définition. Ce qui explique que les pratiquants d'aïkido s'intéressent à leur santé autant qu'à leur pratique martiale, enfin pour ceux qui ne se contentent pas de s'agiter en tous sens en faisant n'importe quoi, pensant que l'aïkido est un sport ou juste une agitation physique.
Ne jamais mélanger les deux faces d'une même chose
Regardez votre main il y a la paume et le dos, les deux faces d'une même chose : votre main. Voilà ce que nous enseigne la tradition orientale.
Si, fidèle à la pensée occidentale, vous mélangez le dos de la main et la paume de la main vous obtenez n'importe quoi, cela n'a aucun sens et c'est incohérent. Donc aucune utilité sinon une approche dangereuse, et surtout une perte de temps.
Vous imaginez pratiquer l'aïkido avec une conception occidentale, judéo-chrétienne, gavée de notions sportives et de fonctionnement sportifs ? C'est vraiment la certitude de ne jamais rien comprendre à l'aïkido.
Faites-vous une idée par vous-même, vous éviterez beaucoup d'erreurs
C'est ce qui fait que l'on entend beaucoup de bêtises au sujet de l'aïkido. Un exemple parmi d'autres : « le hakama servirait à cacher le déplacement des pieds », ou d'autres bêtises véhiculées sur les grades de ceintures noires, ou "dan", qui est en fait une invention du judo, tout aussi stupide.
Quel samouraï, alors que sa vie est en danger, prendrait le risque lors d'un combat de s'entraver tout seul ? Ces gens n'ont pas vu les armures de samouraïs (pas de hakama) ou les représentations de ces guerriers qui le relevait (comme les femmes relevaient leurs jupes) pour ne pas être entravés. Ce que font tous les pratiquants d'aïkido lorsqu'ils pratiquent en extérieur...
De la logique élémentaire...
Combien de fois les pratiquants d'aïkido ont-ils du argumenter contre ces stupidités dues à l'ignorance ? Véhiculées non seulement par les non-pratiquants, mais très souvent par les pratiquants et les professeurs d'aïkido eux-mêmes… Qui donnent l'illusion d'être savants alors qu'ils racontent n'importe quoi, souvent parce qu'il y a un intérêt commercial ou de pouvoir à cela.
La pratique du taïkido vise donc à enlever ces blocages énergétiques, que l'on ne peut lever par la pratique de l'aïkido.
Ou l’on parle d’un état de « trop d’énergie »
Si le « ki » ne circule plus, s’il est bloqué, il peut créer des « nœuds » énergétiques. L’énergie peut aussi s’accumuler dans certaines parties du corps.
Ou l’on parle d’un état de « vide d’énergie »
A l’inverse, certains organes peuvent ne plus être « irrigués » par le ki, on dit alors qu’ils sont en « vide ».
Vide / plénitude : les deux faces d'une même chose en énergétique.
Autrement dit il s'agit de réadapter le pratiquant à son milieu.
Des concepts énergétiques et philosophiques, complètement intégrés dans une pratique physique
Il n'existe pas d'équivalent dans notre culture.
Ce sont des mouvements très variés, souvent très lents, faits sans effort. En un mot agréable.
C'est même obligatoire pour des raisons évidentes : la peur, la douleur, la crainte sont des sources de blocage de l'énergie, et la plupart du temps c'est ce qu'on veut éviter. Alors comment enlever un blocage quand on le crée soi-même.
On fait tout simplement, comme souvent en aïkido si on est attentif, l'inverse de ce qu'on croit ou prétend faire.
S'il s'agit de redonner de l'amplitude à certains segments du corps, améliorer réellement la souplesse, rétablir votre corps qu'une pratique répétée et mal conçue à abîmer : vous ferez des étirements en tenant des postures immobiles un certain temps.
Le rythme est fondamental
On travaillera sur les blocages et la désadaptation avec le rythme : votre corps est réglé par différents rythmes, la nature et le cosmos aussi. Tout est rythme, ne pas les respecter à cause de contraintes modernes c'est s'exposer à des problèmes énergétiques.
Le rythme jour / nuit par exemple n'a l'air de rien, mais en vivant comme des taupes avec l'éclairage moderne – et les stimulation lumineuses du multimédia – nous déséquilibrons nos rythmes biologiques qui suivent ceux du cosmos.
Le sommeil libère de la mélatonine, un des antioxydants les plus importants du corps humain. Toute altération de cette production de mélatonine aura un retentissement sur votre santé... Posez-vous la question si vous avez des problèmes.
Un sommeil de mauvaise qualité fracture votre ADN : baisse de concentration, difficultés à la prise de décision, troubles de l'humeur, affaissement du système immunitaire, diabète, hypertension artérielle, problèmes cardiovasculaires, dépression, surpoids, apparition de maladies dégénératives, cancer etc. Tout cela pour un rythme jour / nuit que vous ne respectez pas, et par l'insuffisance de production de mélatonine par votre corps.
Un organe aussi complexe que le foie se renouvelle entièrement en une année environ. Même votre squelette est entièrement renouvelé en dix ans. C'est dire toute l'importance de votre art de vivre si vous voulez que ce renouvellement se fasse dans de bonnes conditions.
Des exercices respiratoires particuliers
L'énergie de l'air est celle qui permet la combustion. Sans air pas de combustion, et si nous ne brûlons pas les déchets de l'alimentation, ou mal, alors comme une poêle encrassée nous connaîtrons des problèmes de santé.
Le taikido est l’activité idéale pour les personnes qui cherchent à reprendre une activité physique
Une pratique physique adaptée à chacun, l'idéal, exactement l'opposé d'un sport. Force, résistance, endurance, réflexes, agilité, perte de poids, etc ne sont pas des objectifs, mais des conséquences de la pratique en fonction des objectifs personnels de chacun.
À l'inverse d'un sport, les exercices en taïkido peuvent être pratiqués même par les personnes gravement malades et en très mauvaise santé. Il n’existe aucune contre-indication.
Pour permettre une relaxation plus totale, les exercices de taïkido sont souvent pratiqués à deux.
Les maîtres de du Taïkido
Les maîtres ayant atteint une très grande expertise sont capables de régler certains problèmes énergétiques d'autres personnes. De provoquer un soulagement, temporaire ou définitif, presque immédiatement.
II est recommandé de faire 30 minutes de taïkido par jour, c'est pourquoi il est souvent pratiqué à la fin d'une séance d'aïkido. Il existe néanmoins des exercices que l'on peut pratiquer seul chez-soi. Suivant l'effet recherché, l'heure solaire et la saison – en raison des "marées énergétiques" – ont leur importance.
Le rôle social du taïkido : le pratiquant devient un moteur de la société par son optimisme et sa joie de vivre
Même pour les personnes d’une nature joyeuse, les difficultés à bouger avec l’âge et à rencontrer d’autres personnes peuvent devenir des handicaps sociaux. Cet isolement augmente le risque de dépression.
Vous oubliez vos soucis et vos problèmes du quotidien à la porte du dojo
En pratiquant le taïkido, vous réapprenez à « habiter » votre corps sans craindre les douleurs ni les blocages. Vous vous concentrez sur votre posture et votre respiration.
C’est ainsi que vous évacuez les pensées négatives ou déprimantes, naturellement, car vous êtes bien dans votre corps et votre ki circule harmonieusement. Vous devenez positifs et entreprenants, loin de la morosité actuelle et des prophètes de l'apocalypse que l'on entend en permanence dans les médias.