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Biographie de Morihei Ueshiba
le fondateur de l'aïkido art martial du Budo japonais

Biographie de Morihei Ueshiba le fondateur de l'aïkido art martial du Budo japonais Lyon 69 dojo de Tassin

 


Un historique martial plus détaillé figure à la fin de ce document, mais en voici, synthétisées, les principales étapes :

Comme l’illustre la bande temporelle ci-dessus, Morihei Ueschiba s’est dévoué, tout au long de sa vie, à la recherche de « la voie » et a intégré dans sa technique une dimension spirituelle. En cela, il représente un exemple unique dans l’histoire du budo japonais.


I. Où l’on constate que l’aïkido est une discipline de toute une vie

Un apprentissage diversifié …

La première partie de sa vie est consacrée à un entraînement rigoureux à différents arts martiaux. Deux maîtres joueront un rôle important dans sa jeunesse, quant à sa recherche ultérieure de la voie.
Le premier est Masakatsu Nakai, maître de l’école de sabre Goto-ha Yagyu Ryu, le second est Sokaku Takeda, maître de l’école Daito Ryu, où l’on travaille essentiellement des techniques à mains nues mais aussi le sabre. Ces deux maîtres décerneront d’ailleurs chacun un certificat de maîtrise (menkyo) à leur brillant élève.
Par ailleurs, il étudie également la lance et le jujutsu.

Cet entraînement diversifié mais néanmoins d’une grande rigueur, visant à la perfection de l’âme et de l’esprit, constitue le socle de sa démarche et réflexion futures sur ce qui deviendra, plus tard l’aïkido.

… qui conduit à la construction de sa propre voie

La première étape de sa recherche est l’établissement d’un dojo de bujutsu en 1920, à Ayabe. Rapidement, il rompt avec les formes des anciens bujutsu de Daito Ryu et Yagyu Ryu, pour développer ce qu’il nommera, tout d’abord, aïki bujutsu. Par exemple, il abandonne la garde shikaku (carrée), du Daito Ryu, pour lui préférer, dans les techniques à mains nues, celle sankaku (triangulaire), utilisée dans les techniques d’armes.

En 1925, il a la vision de ce qui deviendra, plus tard, l’aïkido. Cette expérience est primordiale dans son existence et il n’aura de cesse, alors, de réaliser cette idée.

C’est à compter de ce jour que le terme aïki budo s’impose à lui, à la place d’aïki bujutsu : ce qui n’était jusqu’alors que technique martiale de l’aïki devient voie martiale de l’aïki.

Et c’est cette unique voie qu’il va rechercher, construire et développer le restant de sa vie.

Aïkido pendant la guerre : Morihei Ueshiba se retire à Iwama

En 1942, période sombre de l’histoire de l’humanité, Morihei Ueshiba se retire à Iwama, préfecture d’Ibaragi pour y vivre en parfaite cohérence avec ce en quoi il a toujours cru : l’intime relation entre budo et agriculture. Pour lui en effet, « ces deux activités fortifiaient l’homme et lui permettaient une vie simple et de hautes pensées » (extrait du livre Budo).

Cette même année, il entreprend à Iwama, près de la montagne sacrée, la construction du cercle sacré de l’aïkido, nommé « ubuya » (lieu de naissance), comprenant l’autel de l’aïki et un dojo extérieur, achevé en 1945 (Dojo Ibaragi).

Morihei Ueshiba s’est donc donné les moyens de vivre pleinement sa recherche de la voie. Il consacrera alors tout son temps, jusqu’à la fin de sa vie, à élaborer et développer l’aïkido, art qui personnifie véritablement son inspiration.

Ce rapide survol de la vie martiale d’O Sensei nous conduit à vérifier, une fois encore, que nul ne saurait être compétent en toutes choses.

Certes, pour chercher sa voie, Morihei Ueshiba a-t-il étudié divers budo. Néanmoins, une fois celle-ci trouvée, il s’y consacre totalement et lui dédie toute son énergie et toute sa vie.

Des maîtres tels que Kano, fondateur du judo et Funakochi, fondateur du karaté, se sont, eux aussi, exclusivement consacrés à leur art.

Ils sont des exemples pour chacun de nous.


II. Héritage de l’aïkido développé par O Sensei

 


L’aïkikai, digne héritier du fondateur?

L’Aïkikai so-hombu (centre général de l’aïkikai) créé en 1948 à Tokyo est placé, dès le départ, sous la direction du Kisshomaru Ueshiba, fils de Morihei. Il est l’organisme chargé de faire connaître l’aïkido à travers le Japon puis à travers le monde.

Beaucoup de maîtres actuels d’aïkido se réclament de l’héritage de l’Aïkikai, de l’héritage d’O Sensei. Pourtant, chronologie des faits oblige, force est de constater que, demeurant à Iwama de 1942 à 1969, Morihei Ueshiba n’a donné que rarement des cours à l’Aïkikai de Tokyo, tenu par son fils Kisshomaru. La plupart des maîtres d’aujourd’hui ont donc plus côtoyé le fils, que le fondateur lui-même. Et l’aïkido du fils - et maintenant du petit fils, Moriteru -, n’est point celui de Morihei Ueshiba.

Entres autres critiques formulées à l’encontre de cet « aïkido officiel », on peut citer le caractère « sportif » vers lequel il tend (Moriteru Ueshiba ne s’en défend d’ailleurs pas), ainsi que l’aspect partiel et donc superficiel des techniques étudiées. D’aucuns n’hésitant pas à affirmer qu’il s’agit là « d’un aïkido mutilé, amputé » (magazine Karaté Bushido n°231 de janvier 1996).

 


Gagner ou perdre, ou se mesurer en techniques n’est pas le vrai budo ». Parole de O Sensei. Parole de O Sensei.

L’aïkido Shodokan ou l’aïkido de compétition

 


Une parole n’a pas empêché maître Tomiki, qui a été son élève dans les année 30, par ailleurs également élève de Jigoro Kano, de mettre au point un aïkido sportif, l’aïkido Shodokan, dans lequel les compétitions sont bien évidemment de mise. O Sensei lui-même lui a demandé de donner un autre nom à cette pratique afin qu’il n’y ait aucune confusion dans l’esprit des gens. Chose qui n’a jamais été faite.

"Aïkido shodokan" Il aurait été plus honnête de ne pas parler d'aïkido

C’est ainsi qu’il existe un aïkido shodokan, comprenant à la fois katas et idéaux sportifs, éléments éloignés au plus haut point de l’aïkido développé par Morihei Ueshiba, pour lequel en effet, rien ne peut être figé, les techniques sont uniques et l’idée prééminente doit être la recherche de l’harmonie, non la confrontation.

Le "Yoseikan budo" et son dérivé "l’aïkibudo français"

Minoru Mochizuki, parce qu’il a été lui aussi élève du fondateur dans les années 30, revendique sa part d’héritage.

Pourtant, envoyé en France dès 1951, il propose sa propre expérience martiale, nommée Aïkido-jujutsu. A cette époque d’ailleurs, nous l’avons vu plus haut, l’aïkido d’O Sensei n’était pas encore véritablement abouti.

Plus connu ensuite et divulgué en France sous le nom de Yoseikan budo, cette pratique est désormais dirigée par le fils de Minoru Mochizuki, héritier de la méthode personnelle de son père, mais arborant néanmoins un grade très élevé d’aïkido, discipline qu’il n’a jamais pratiquée.

Le Yoseikan budo donnera lieu, en 1973, à la création d’une branche franco française, le C.E.R.A (Cercle d’Etudes et de Recherche sur l’Aïkido), qui deviendra par la suite, au début des années 80, l’aïkibudo. Celui-ci est à ce jour intégré dans la FFAAA (Fédération Française d’Aïkido, Aïkibudo et Affinitaires), et ses professeurs obtiennent également des diplômes d’état de professeur d’aïkido, sans jamais le pratiquer non plus.

Cet aïkibudo n’a aucun rapport et ne saurait être confondu avec la pratique d’aïkibudo de Morihei Ueshiba, qui devait devenir, quelques années plus tard, l’aïkido véritable.

Chacun est libre d’orienter sa vie vers ce en quoi il croit. Pour autant, en toute chose, l’individu doit faire preuve de jugement et de discernement. Il doit savoir exactement dans quoi il s’engage et vers quoi il veut aller.
C’était un principe de survie à l’époque des samouraïs, cela doit être un principe de vie à notre époque, la base pour un aïkidoka.

 


Historique la vie du fondateur de l'aïkido

Né le 14 décembre 1883 dans la ville de Tanabe, préfecture de Wakayama, il est le 4ème enfant et le 1er fils de Ueshiba Yoroku, un fermier de rang moyen, chef de village, et de sa femme Yuki, appartenant au clan Itokawa localement célèbre.

1885-1890
à l'âge de 7 ans, il entre à l'école religieuse où il apprend à lire et à écrire et où il reçoit une instruction confucianiste et bouddhiste Shingon.
Il est très impressionné par la vie de Kobo Daishi au point de passer ses journées à y penser. Inquiet de l’intérêt de son fils pour le mysticisme, son père décide alors de lui faire pratiquer le sumo et la natation.
Il étudie le Kito Ryu jujutsu sous la direction de Tozawa Tokusaburo, et le sabre de Shinkage Ryu.

 


1903-1906
Est admis dans le dojo de Nakai pour y étudier le jujutsu à Sakai.
1907-1909
Il étudie le Goto-ha Yagyu Ryu Jujutsu et reçoit son diplôme d'enseignant (menkyo-kaiden) du Nakai Dojo-shu.
1915-1916
Rencontre avec Takeda Sokaku, célèbre professeur de Daito Ryu Jujutsu, qui lui enseigne pendant les mois qu'ils passent ensemble les rudiments de son art et lui remet un diplôme (menkyo).
1919
Il est alors âgé de 36 ans.
C'est en se précipitant au chevet de son père qu'il apprend l'existence de Deguchi Onisaburo de la religion Omoto.
1920
Mort de son père le 2 janvier. Plongé dans la douleur, il décide de s'installer à Ayabe avec sa famille pour y vivre une vie religieuse sous la direction de Deguchide l’Omoto Kyo. Une maison lui est offerte dans l'enceinte des bâtiments religieux où il vivra 8 ans.
Ayant gagné la confiance du chef de cette religion, il étudie, entre autres sujets, le "Chinkon Kishin" (technique de méditation, ascèse mentale, qui doit conduire à la sérénité et rapprocher du divin).
Il crée un dojo de bujutsu dans sa propre maison, appelé « Ueshiba Juku ».
1921
Il est âgé de 38 ans et sa réputation de maître de bujutsu commence à se répandre. Des élèves n'appartenant pas à la religion Omoto et des officiers de la marine viennent s'entraîner.
Le 11 février le gouvernement décrète l'interdiction de la religion Omoto. Deguchi est arrêté, mais aucune mesure n'est prise à l'encontre du dojo.
1922-1923
Il a 39 ans.
Onisaburo est libéré. Avec son aide, la religion Omoto est remise sur pied. Il devient chef d'une commune rurale, enseigne le bujutsu. Il s'intéresse intensément au Kotodama et ses études martiales prennent un tour beaucoup plus philosophique.
Il abandonne les formes des anciens bujutsu de Daito Ryu et Yagyu Ryu et développe une technique et un rationalisme qui lui sont propres.
Il donne le nom de "Aiki bujutsu" à son art en 1922 mais celui-ci est connu sous le nom de "Ueshiba Ryu Aiki Jujutsu".
1924
(41 ans)
Un groupe de l’Omoto dirigé par le Révérend Déguchi entreprend un voyage en Mandchourie et en Mongolie. Il s'intéresse à la lance et l'incorpore dans l'Aiki jujutsu et bujutsu.

 


 


Biographie de Morihei Ueshiba le fondateur de l'aïkido art martial du Budo japonais Lyon 69 dojo de Tassin

Biographie de Morihei Ueshiba le fondateur de l'aïkido art martial du Budo japonais Lyon 69 dojo de Tassin

1925
Il est alors âgé de 42 ans. Depuis son retour de Chine, il est fréquemment comme possédé par une sorte de force divine. Un officier naval expert en Kendo le défie mais le Fondateur prévoit à l'avance tous les mouvements de son adversaire. C'est à ce moment-là qu'il conçoit le principe de la « Victoire sans combat ». Alors qu'il se rafraîchit après le combat, son esprit et son corps sont tout à coup « parfaitement limpides » et comme enveloppés par des « rayons de fils d'or » tombant du ciel, qui lui donnent l'impression d'être transformé en un « corps d'or ». Après cette véritable transfiguration, il commence à comprendre, entre autres concepts, l’ « Unité avec l'Univers » qui devait constituer la base de son futur Aikido.

La transformation du jutsu (technique militaire) en do (voie) est amorcée.

Il enseigne aux officiers militaires, aux fonctionnaires du Palais Impérial et à certains hommes d'affaires.
En février 1927,
A TOKYO, LES PREMIERS PAS VERS L'AIKIDO
alors âgé de 44 ans, et sur l'invitation de l'Amiral Takeshita, il s'installe à Tokyo avec sa famille sur le conseil exprès de Onisaburo.
En janvier 1928
Il déménage pour un autre dojo provisoire dans le quartier de Mita. De nombreux officiers de marine viennent s'entraîner et il devient instructeur à l'Académie Navale (il le restera 10 ans).
Le président-directeur du journal Asahi (qui deviendra le président du Sénat) et des champions universitaires de judo comptent au nombre de ses élèves.
En février 1929
Il change encore de dojo pour s'installer près du Temple Sengaku ji dans le quartier de Shinagawa. De nombreux artistes, acteurs, etc., viennent apprendre les rudiments de l'art.
1930
La construction du dojo définitif commence (il est alors âgé de 47 ans) dans le quartier de Ushigome sur un terrain qui deviendra ensuite propriété familiale (site de l'actuel Hombu Dojo).
Entre-temps, le dojo provisoire de Mejiro est honoré par la visite de Jigoro Kano Sensei, (Fondateur du Kodokan Judo), qui assiste à une démonstration et déclare: « Voilà exactement mon idéal de budo ».
Kano enverra alors Takeda Jiro et Mochizuki Minoru auprès du Fondateur pour y subir un entraînement de longue durée.

Miura Makoto, un général d'armée plein de vigueur se présente au dojo « pour le réduire en poussière » mais devient aussitôt un élève et fait nommer le Fondateur à un poste d'enseignant à l'école de la police militaire de Toyama. La construction du dojo définitif d'Aiki, "Kobukan", est terminée.

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en avril 1931
Messieurs Kamata, Iwata, Funabashi, Shirata et d'autres deviennent uchi-deshi. Le premier « Age d'or » commence pour le dojo, surnommé « Le Dojo de l'Enfer », et va durer jusqu'à la deuxième guerre mondiale.
1932-1933
L'AIKI-BUDO SE REPAND DANS TOUT LE PAYS
D'autres dojos se créent à partir du Kobukan à Tokyo et à Osaka, en particulier le dojo de la police d'Osaka et celui du journal Asahi.
Les deshi les plus éminents sont Yonekawa Shigemi, Akazawa Zenzaburo, Shioda Gozo, Hoshi Tesshin .
1933-1934
Le nombre des pratiquants appartenant au monde des affaires augmente au dojo.
Le Fondateur est nommé Président de la toute nouvelle association "Nihon Budo Senyo Kai" (Association japonaise pour le développement des budo).
1935-1938
Le Fondateur devient le porte-parole du monde du budo de l'époque.
Lui-même et d'autres reconnaissent que son art représente quelque chose de nouveau en terme d'Aïki.

Le nom de « Aïki Budo » devient officiel.

Nakakura Kiyoshi, fils adoptif de la famille Ueshiba, commence à enseigner le Kendo de manière quotidienne au Kobukan avec l'aide d'autres personnes du Yushinkan.

 


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1939
A l'âge de 56 ans, il fait un voyage en Mandchourie, alors colonie japonaise, pour une série de démonstrations publiques.
Le Directeur de l'Education Physique du « Manchukuo », l'ancien lutteur de sumo Tenryu, est fortement impressionné et devient un disciple.
1940
Le Dojo du Kobukan est transformé en Société Civile dont le 1er Directeur est l'Amiral Takeshita. Le Comité de Gestion est un véritable bottin des grands noms de l'époque.

L’ « Aïki Budo » devient officiellement l'art de combat à main nue de la police secrète de l'Armée « Kempeitai ».

Nouvelle visite de la Mandchourie pour des démonstrations et des cours, en particulier à l'université de la colonie, "Kenkoku Daigaku". Epoque où le nom « Aiki Budo » entre en usage.
1941
La deuxième guerre mondiale éclate. Les deshi et les élèves partent pour le front.
Le jeune Kisshomaru, alors étudiant, Osawa Kisaburo, l’actuel Hombu Dojo-cho et d'autres s'occupent du dojo.
1942
Agé de 59 ans, il est invité à la célébration du 10 ème anniversaire du "Manchukuo" pour effectuer une démonstration devant l’Empereur de ce territoire. Ayant nommé son fils Kisshomaru Dojo-cho du dojo de Wakamatsu-cho, il déménage pour la préfecture de Ibaraki avec sa femme.

Le Fondateur vit dans la campagne de Iwama (Saito Morihiro en deviendra plus tard locataire) en compagnie de sa femme, dans une grange restaurée, et travaille à la perfection de l'Aïkido.

Il commence dès lors à y vivre son idéal de « Budo et fermage », puisqu’un dojo à la campagne répond exactement à cet idéal.

Durant toute la guerre, Kisshomaru s'efforce de préserver le dojo de Tokyo. La guerre prend fin le 15 août 1945.
1946-1947
(63-64 ans) Le Fondateur reste à Iwama où il enseigne à la jeunesse locale et se consacre aux travaux de la ferme.
Le Kobukan de Tokyo sert de refuge aux sinistrés, l'entraînement est arrêté.
L'Aïkido n'est enseigné qu'à Iwama. Budo et Aïkido ont perdu tout support officiel et socialement tout prestige.
Le Fondateur, retiré à la campagne, imperturbable, continue son effort de perfection de son art.
1948
La « Fondation Aïkikai » est officiellement créée, mais sur le conseil des autorités gouvernementales, son siège social est à Iwama et le restera jusqu'en 1953.
La plaque disposée à l'entrée du dojo de Wakamatsu-cho à Tokyo est rédigée de manière vague et indique « Centre général de l'Aïkikai - Dojo Ueshiba » (Aïkikai So-Hombu - Ueshiba Dojo).
1949-1955
(66-72 ans) Depuis la création de l'Aïkikai en 1948, Kisshomaru s'attache à établir les bases de l'Aïkido contemporain.
Le Fondateur est toujours à Iwama, poursuivant sa vie de Budo et de travail à la ferme, mais à partir de 1950 il commence une série de visites pour des conférences et des démonstrations.
Quand il atteint 70 ans, il abandonne un peu de sa formidable puissance pour entrer dans l'univers de « l'Aïki est le ki-amour ».
En 1954, la direction de l'Aïkikai est de nouveau officiellement installée à Tokyo.
Les élèves du fondateur sont Tadashi Abe, Saito, Tada, Tohei... (ce dernier deviendra d’ailleurs directeur technique de l’Aïkikai).

 


 


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1956
(73 ans)
La première démonstration publique organisée par l'Aïkikai se déroule en septembre sur les toits du grand magasin Takashimaya et dure 5 jours. Le public et les ambassadeurs présents sont très impressionnés. Le Fondateur fait, pour la première fois, une démonstration de sa « technique d'inspiration divine ».
1957-1958
(74-76 ans) L'intérêt du public se manifeste par un nombre de plus en plus grand de pratiquants.
Le Fondateur, dont les cheveux ont blanchi, délègue le travail de direction à son fils Kisshomaru et se satisfait d'une vie tranquille consacrée à l'Aïkido.

 


 


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1961
(78 ans)
Le Fondateur est l'hôte de l'Aïkikai de Hawai le 28 février.
1962-1963
(79-80 ans)
Le 7 août sont célébrés à Iwama les « 60 ans du Fondateur dans le monde des arts martiaux ».
L'aïkido prend de plus en plus d'expansion.
1964
(81 ans)
Il est décoré de l'Ordre du Soleil Levant, 4ème classe, avec Etoile et Ruban, à titre de reconnaissance pour sa contribution au monde du budo.
Kisshomaru est nommé chef de l'Aïkikai et devient successeur en titre et en droit.
1967
(84 ans)
LE NOUVEAU BATIMENT DU HOMBU DOJO
Les travaux de construction d'un nouveau bâtiment du Hombu dojo, en remplacement de l'ancienne structure du Kobukan, commencent le 14 mars et sont achevés le 15 décembre.

1968
(85 ans)
Le 12 janvier, le Fondateur effectue une démonstration dans le nouveau dojo.
Une démonstration nationale est organisée le 5 octobre pour commémorer l'ouverture du dojo.
Le Fondateur effectue sa dernière démonstration publique.
1969
(86 ans)
Le Fondateur apparemment en bonne santé assiste à la célébration annuelle de Kagamibiraki (cérémonie du renouveau, moment où l’on remet en jeu ses convictions, ses buts, ses espoirs et ses résolutions en rapport avec sa pratique martiale), mais peu après, sa santé se détériore rapidement et il s'éteint le 26 avril, tôt le matin.