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Dojo aïkido samurais de Lyon Tassin 69

Les bases de l'aïkido au dojo de Lyon Tassin 69


Ce qu'il faut connaitre lorsqu'on débute cet art martial

Equipement pour la pratique de l'aïkido »

lieu (jo) où l'on étudie la voie (do)
L'aïkido est un produit de la culture orientale. C'est ce qui fait son intérêt : on va trouver un art qui ne fonctionne pas comme sport, qui a une idée de l'homme différente et donc forcément un fonctionnement différent.

Nous aurons donc 2 visions de nous-mêmes au travers de deux cultures complètement différentes. La première erreur à éviter c'est de faire fonctionner aïkido comme un club occidental c'est le plus sûr moyen de le polluer et de le dénaturer.

De même la lutte bretonne pratiquée avec une conception japonaise nous ferait sourire, et nous nous dirions pauvre gens ils n'ont rien compris. Mais c'est ce qu'il y a de plus facile à faire. C'est pour ça que des disciplines et arts orientaux n'ont souvent plus que le nom, vidés de toutes substances et complètement dénaturés.

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un pratiquant d'aïkido doit donc respecter son art et veiller à ne pas le dénaturer pour de fallacieux prétextes personnels.
Il lui faut donc une grande capacité de jugement et de sens critique, difficile lorsqu'on ne connait pas le domaine ou que l'on croit le connaitre.

Ce n'est donc pas une question de discipline, toutes les disciplines connaissent ce genre de choses, mais de milieu qui le permet par son fonctionnement.

"Le fonctionnement d'un art martial est donc aussi important que ce que l'on y fait", comme nous autres humains somment le produit de notre civilisation.

C'est d'ailleurs ce que l'on apprend en médecine orientale : « si l'on est adapté à son milieu on est en bonne santé, si on est désadaptés on tombe malade »

D'autres arts orientaux ont été ainsi déformés pour n'avoir plus aucune signification pour avoir, voulu fonctionner à l'occidental.

Le Beaujolais se produit dans le Beaujolais avec des vignerons du Beaujolais et pas ailleurs dans d'autres conditions, l'aïkido c'est pareil.

L'aïkido traditionnel fonctionne donc dans un dojo : le lieu (Jo) où on étudie la voie (do) du maître du dojo.

Voilà donc quelque chose de complètement différent d'un "club sportif "où l'objectif est de produire des champions, savoir qui est le plus fort et remporter le titre. Le monde du football nous montre toute la puissance financière scandaleuse de ce business, il paraît que le sport est une bonne chose…

On vient donc dans un dojo pour étudier la voie du maître du dojo autrement dit : « un maître, un dojo ». S'il y a quelqu'un qui sait de quoi il parle en ce lieu, c'est le maître.

Prenons un exemple de notre culture, si vous allez dans le restaurant lyonnais de Paul Bocuse pour y apprendre son art vous ne l'apprendrez qu'avec Paul Bocuse.

Comme il ne suffirait pas à la tâche, le professeur a donc des assistants qui ont pour mission de former les élèves, pas suivant leur conception personnelle de la cuisine mais selon l'enseignement de Paul Bocuse.

C'est que nous appelons dans un dojo des "uchi deshi". Ils ont pour mission de veiller à ce que enseignement du maître soit scrupuleusement respecté et pas pollué. Ils ne sont pas là pour exprimer leur version de l'aïkido, mais retransmettre celle du professeur du dojo. Les gens qui adhèrent viennent pour cela.

Sempaï Kohaï uchi deshi tsukubito Aïkido Lyon Tassin 69
uchi deshi ou tsukubito»

On voit donc, que n'importe quel art occidental fonctionne de la même manière qu'un dojo d'aïkido traditionnel.

Tradition : on hérite d'un savoir d'une chaine de transmission

La tradition par définition est quelque chose que l'on se transmet de maître à disciple. Vous devez donc dans un dojo d'aïkido traditionnel voir cette filiation avec le fondateur de l'aïkido.

Tout pratiquant doit connaître cette filiation, car c'est ce qui détermine ses relations avec les autres membres du dojo.

On sait ainsi où est sa place et sa sphère de compétence. Elle n'est pas donné comme en sport par la "fédé" (qui n'a aucun sens dans le monde traditionnel et de l'art) existe t-il une fédération de musiciens ou de peintres qui classe les artistes ? Il en va de même pour l'aikido sinon ce ne serait pas de l'aïkido mais le concours de meilleur mangeur de boudin que l'on a baptisé aïkido pour tromper les gens.

Le pratiquant a donc pour nom : l'élève qui est devant la porte du dojo, l'élève qui est sous la porte du dojo ou l'élève qui a passé la porte du dojo : montei monka monjin.

On est donc loin des judokas, karatékas, aïkidokas. Mais cela fait sportif, cela parle aux ignorants.

Quand on veut satisfair e le désir du consommateur qui n'y connait rien, on fait forcément autre chose que de l'aïkido.

Imaginez le monde de la peinture où le consommateur, le client, dit à l'artiste comment il doit peindre. C'est courant dans la pensée des pratiquants d'aikido.

Même si on a franchi la porte du dojo, il nous reste le jardin, les couloirs, tout un parcours ( comme la voie le do) pour arriver au bon endroit dans la maison du maître « le dojo ».

Sempaï Kohaï Aïkido Lyon Tassin
Sempaï / Kohaï »

Le maître dans le dojo est donc chez lui et les élèves sont ses invités.

Paul Bocuse dans son restaurant (à l'endroit où il officie) est donc le maître des lieux, les élèves ses obligés, voilà donc quelque chose d'important qui définit la relation maître / élèves. On est très loin des clubs sportifs et associations qui passent leur temps à se faire les pires crasses pour des egos mal contrôlés.

Il n'y a donc dans un dojo qu'un seul professeur ou alors ce n'est pas un dojo. Voilà pourquoi vous trouverez de nombreux clubs d'aïkido qui sont des "clubs sportifs" et pas "des dojos".

Les clubs sportifs de la fédération (comme son nom l'indique habilité "jeunesse et sport" ) n'ont pas de maitre.

Le statut "maitre" n'existe pas car il est trop dangereux pour les politiques fédéraux qui détiennent le pouvoir et qui embauchent des "experts", des techniciens de la fédération, qui sont aux ordres et chargés de faire avaler les couleuvres de ses apparatchiks.

Les judoka en leur temps avec le collège des ceintures noires, ont essayé de garder des maitres parqués dans un petit coin. Mais l'incompétence sportive avec le temps les a fait disparaitre, aussi parce que le sport n'a jamais produit le moindre maitre mais les a fait disparaitre au profit des champions. Il est donc impossible de remplacer les vieux maitre comme Awazu, MIchigami.

Quand un art martial ne produit plus de maitre, il meurt. Il devient un sport parmi les sports. Sous l'étiquette jeunesse et sport il peut donc se livrer au dopage et aux affaires financières et ceci en toute inpunité, comme chacun le constate.

Sensei Shihan Aïkido Lyon Tassin 69
Sensei »

Do Aïkido traditionnel Lyon Tassin
Le "Do" n'est pas un objectif sportif »

Les fédérations veut être les seule et tenterons d'élimernt toutes les autres. Où est la notion de la démocratie? Ceux qui croient aux vertues du sport ne se retrouvent ainsi qu'avec des champions sur leur dos, c'est le prix à payer au sens littéral du terme. Depuis rome on a pas changé : "du pain et des jeux" : on en revient aux jeux du cirque.

Un art c'est l'inverse, chacun ammènera sa pierre à l'édifice ce qui en fera sa richesse, chacun y trouvera un intérêt. Il attirera les gens évolués ou ayant le désir de progresser et non pas ceux qui regardent un match devant leur TV avec une bière.

Ce n'est pas du tout la même ambiance, pas du tout le même même fonctionnement, pas du tout la même discipline : il n'y a que le nom qui est commun..

Les artistes exceptionnels comme les professeurs d'aïkido de grande compétence sont rares. L'image de la discipline est donc souvent donnée par des gens incompétents : ce sont les plus nombreux.

Il y a beaucoup plus de fast food que de restaurant avec des chefs étoilés...

Démonstration encore si besoin que deux fonctionnements différents donnent deux choses différentes.

La base du fonctionnement est la relation Sempaï / Kohaï (ancien / jeune pratiquant) : quelqu'un qui connaît, qui transmet, à quelqu'un qui ne connaît pas.

Pour les orientaux des choses semblables c'est la mort. Vous ne trouverez donc pas dans un dojo de catégorie : cours de débutants, cours d'ancien, cours d'école des cadres, cours d'armes etc.

C'est exactement l'inverse de la pratique de l'aïkido, où une occidentalisation ne peut que détruire cette discipline.

C'est un moyen de reconnaître si vous êtes dans un dojo avec des gens compétents.

Pour les pratiquants d'arts orientaux la vie est du à un déséquilibre : c'est parce qu'il y a une différence de potentiel qu'il y a la vie.

En aïkido, il faut savoir à qui on a affaire : est-ce un Sempaï ou un Kohaï par rapport à vous? il faudra avoir un comportement adapté avec l'un ou l'autre selon sa position.
Le problème se posera en permanence. C'est ainsi que l'on forme son jugement qui nous conduira le jour d'un combat à savoir s'il vaut mieux partir en courant (parce que l'adversaire) ou s'il faut l'affronter (parce que c'est vous qui le dominez).

On voit donc que la pratique martiale n'est pas juste un catalogue technique. Quand c'est le cas, cela n'a aucun intérêt et les gens ne pratiqueront pas longtemps n'y trouvant pas la carotte satisfaisant leur ego ( grades, titres sportif de champion...).

On substitue donc la valorisation de l'ego à la pratique de la discipline qui est censée permettre de contrôler celui-ci : on fait là encore exactement l'inverse de ce qu'il faut, c'est normal c'est la voie de la facilité. Il y a suffisamment de gens crédules et ignorants. Donc ce n'est pas un souci.

Les Sempaïs vont donc transmettre l'enseignement du professeur du dojo : à eux revient la charge de trasmettre l'enseignement de leur maitre aux jeunes pratiquants.

Le professeur veillera simplement que cette transmission respecte son enseignement. C'est la façon d'apprendre des Sempaïs.

On est donc loin de l'éducation nationale où l'on est élève de nombreuses années. On passe le concours de professeur et l'on devient ainsi professeur sans jamais avoir appris le métier.

Notre ancien président Sarkozy avait même supprimé la formation des professeurs de l'éducation nationale.

Dans le cas d'un dojo traditionnel, on apprend quand on est élève et on apprend autre chose quand on enseigne ce que l'on a appris avec rigueur, respect, cohérence de l'enseignement de son maître et cohérence.

Enseigner, transmettre son savoir : c'est simplement une situation de travail différente où l'on surmonte des problèmes que l'on n'a pas quand on est élève. C'est pour cela que l'on progresse et que l'on mémorise beaucoup plus.

Si l'on retient 20 % de ce que l'on voit et de que l'on entend pour en oublié 80 % au bout de trois jours, d'après les travaux d'Obrien, en revanche on retient 70 % de ce que l'on fait.

Encore une fois, le pratiquant devra juger de la valeur de ce qu'on lui raconte. C'est ainsi qu'il y a des Sempaïs compétents et fiables, et d'autres qui ne maîtrisent pas leur ego et qui de ce fait ne sont pas fiables.

Là encore, c'est toute une éducation... Comme le disait Maître Tamura : « si vous mangez des aliments avariés il ne faut pas vous étonner d'être malade ». Le pratiquant ne devra donc pas être naïf et crédule, mais se faire son propre jugement.

C'est pourquoi un grade, un diplôme, un titre, n'intéressent que les gens qui en ont besoin pour dissimuler leur incompétence, car quelqu'un de compétent on le sait n'a pas besoin de cela.

"On est à la fois élève et professeur on est professeur, dès le 2 ème jour de pratique de l'aïkido etc."

Tamura sensei. élève du fondateur de l'aïkido

On est à l'opposé des pratiques 2F3A bien sûr, mais surtout FFAB qui se revendique être l'héritière de Tamura sensei en faisant exactement l'inverse. Il faut bien donner du crédit à ce qui n'en a pas pour cela : quoi de mieux qu'un maitre.

yin yang Aïkido traditionnel Lyon Tassin 69
Le "Do" n'est pas un objectif sportif »

Le seul pays au monde à agir ainsi : la France, cocorico!!!

Une école d'aïkido traditionnel FFLAB a été créé en 1981 représentant l'enseignement de maître Tamura au niveau mondial. Elle est devenue avec le temps et très rapidement, une fédération sportive d'aïkido franco-française : la "FFAB" sans le "L" de libre. Celle -ci enseignants le dernier compromis de l'aïkido fédéral franco-français au lieu de l'enseignement de Me Taura.

Autrement dit, au lieu de suivre d'enseignement d'un maître élève du fondateur, ils ont préféré l'enseignement mis au point par des politiques de fédérations aux conceptions diamétralement opposées. C'est un délire franco-français.

Voilà le genre d'erreur que font les consommateurs du haut de leur ignorance à vouloir satisfaire des besoins qui n'ont aucun rapport avec l'aïkido.

Une magistrale démonstration de ce qu'il ne faut pas faire.

Vous ne le lirez jamais nulle part, c'est pour ça qu'on vous le dit. En effet il n'est pas très flatteur pour les membres de la "FFAB" de parler de leur parcours ou de leur création : Lorsqu'on connaît l'histoire on comprend pourquoi...

Il faut donc intégrer pour les élèves de Tassin qu'ils ne sont pas des pratiquants parmi tant d'autres, mais des élèves d'Alain Peyrache. Ce statut particulier fait que d'autres pratiquant d'aïkido n'ont pas un comportement normal avec eux. Ils seront donc pratiquement toujours utilisés ou manipulés en vue de desseins qui leur échappe.

Maitre Tamura avait demandé à Alain Peyrache d'organiser cette réunion fondatrice.

Devant les dérives sportives françaises qui polluaient de plus en plus l'aikido, il était temps de revenir à une pratique traditionnelle.

À ses débuts 'FFLAB' lors de la création à Tassin avait pour objectif avoué "une école traditionnelle d'aïkido sous la direction de Maître Tamura" élève du fondateur de l'aïkido. la FFAB est devenue en quelques années une fédération sportive, qui depuis bientôt 35 ans essaie toujours de décrocher une habilitation du ministère de la jeunesse et des sports. "Pour faire du sport et des compétitions ?"

On est donc passé d'un fonctionnement au départ traditionnel pour très vite devenir en moins de cinq ans une classique fédération sportive, ce qui a produit la même chose que dans les autres disciplines judo, karaté etc.

Pour les mêmes raisons quand un art martial fonctionne dans un milieu qui ne lui convient pas et contre nature on a donc l'opposé de ce que l'on cherche.

Ce n'est pas une question d'individus : même si vous les changez vous aurez le même résultat tout simplement parce que ce résultat est généré par ce fonctionnement et ce milieu délétère.

La FFLAB est donc devenu la FFAB sous la pression du ministère : vous enlever le L de libre car vous n'êtes plus libres mais à nos ordres et vous fonctionnerez comme on vous le dictera.

En échange, vous recevrez un agrément de notre ministère : les promesses n'engagent que ceux qui les croient disaient encore notre ancien président.

Aucune fédération sportive d'aïkido n'est habilitée par le ministère de la jeunesse et des sports depuis 2012.

De pauvres gens qui font n'importent quoi.

Devant le constat de cette "dérive sportive, "Alain Peyrache notre professeur quitta la FFLAB devenue FFAB, pour continuer l'enseignement traditionnel dans le cadre de son dojo "EPA ISTA".

La réunion fondatrice de la FFLAB à Tassin est à l'origine de cette école devenue aujourd'hui une fédération sportive c'est-à-dire exactement l'inverse.

Pourquoi Maîtres Tamura a-t-il demandé à Alain Peyrache d'organiser la fondation de cette école traditionnelle ?

Tout simplement parce qu'il savait son attachement à cet enseignement, et qu'il ne se laisserait pas impressionner par qui que ce soit.

Dans les cas exceptionnels, on a besoin de gens exceptionnels. Il est intéressant de noter que les cadres actuels de cette fédération à cette époque là n'étaient pas présents.

Une des erreurs qui a été commise lors de cette création c'est d'avoir mis Alfred Cahn polytechnicien franc-maçon ici pour diriger la manœuvre de cette école.

Les dérives sportives étaient dues déjà à des francs-maçons on n'en remis un en place (on l'a su qu'après...) ce qui de a évidemment donné le même résultat que ses petits frères prédécesseurs.

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